Prochaine rencontre le 22 novembre, dans le cadre de
Plumes
d’Afrique :
Rencontre avec l’écrivain Mohamed
Nedali
Mohamed
Nedali est écrivain marocain d’expression française
et amazighe, né en 1962 à Tahennaoute, petite ville
située au pied du Haut Atlas où il vit désormais. Après des études littéraires
à l’université française (Nancy II), il enseigne le français en lycée marocain
pendant une trentaine d'années. En 2016, il quitte l'enseignement et se
consacre à l'écriture. Mohamed Nedali est l’auteur
d’une dizaine de romans édités en France, aux Editions de l’Aube, et au Maroc,
chez Le Fennec, Virgule Editions et La Croisée des Chemins. Il est également
l’auteur de deux romans en amazigh, sa langue maternelle, ⵜⵉⵣⵉ ⵏ ⵜⵖⴰⵡⵙⵉⵡⵉⵏ, Le Temps des choses, publié par
Tirra, l’Association des Ecrivains Amazighs et un
deuxième roman, ⴰⵣⵎⵣ ⵏ ⵜⵉⵏⵎⵍ, Le temps de l’école, publié par
l’IRCAM (Institut Royal de Culture Amazighe) et d’un essai sur l’école
marocaine récemment publié chez La Croisée des Chemins, Casablanca.
Bibliographie :
- Le
bonheur des moineaux, roman, 2008, Le Fennec (Casablanca) ; l’Aube
(France), 2009 ; l’Aube poche, 2010.
- La maison de Cicine,
roman, 2010, Le Fennec ; l’Aube, 2010 ; l’Aube poche 2014.
- Triste jeunesse, roman, 2012, Le Fennec
; l’Aube, 2012 ; l’Aube poche, 2013. Prix La Mamounia
2012.
- Le Jardin des pleurs, roman, 2014,
Le Fennec, l’Aube, 2014 ; l’Aube poche, 2016.
- Évelyne
ou le djihad, roman, 2016, l’Aube ; Mikrós,
2018.
- La
bouteille au cafard, roman, 2018, L’Aube (France) et Virgule Editions
(Tanger).
- Le
poète de Safi, 2021, l’Aube (France) et La Croisée des Chemins
(Casablanca).
- Il
fait nuit chez les Berbères, roman, février 2025, l’Aube, France.
Rencontre
du 27 septembre La présentation de Geneviève
Pêtrès avait pour titre « À l’écoute d’Akira Mizubayashi »
et c’est une rencontre entre la littérature et la musique qu’elle nous a mis en
évidence, en suivant les romans de la trilogie de l’auteur Âme brisée, Reine de cœur, Suite inoubliable…et avec l’aide technique de Clément pour
l’insertion impeccable des morceaux musicaux, dans cette présentation si
originale.
Geneviève a commencé par donner quelques éléments biographiques en particulier
les relations de Mizubayashi avec le Japon et sa langue,
et son amour pour la France et sa langue (à partir du récit Une langue venue d’ailleurs). Après
avoir évoqué les autres romans de l’écrivain elle s’est consacrée à ceux de la
trilogie, liés par quelques personnages communs mais aussi par la structure de
ces romans d’amour se déroulant entre deux périodes, l’actuelle et celle de la
deuxième guerre mondiale. Les héros vivant dans le monde de la musique,
instrumentistes ou luthiers aspirent à un monde en paix ; le
« mot » de la fin a été laissé au Chant
des oiseaux, la version pour violoncelle de Pablo Casals.
Lien direct vers l’enregistrement de
la séance : https://youtu.be/fM3UdE4pNJw?si=mRlXe82iQBNy9Cu8
Rencontre
du 15 mars 2025 avec Marie-Hélène Lafon
Formidable rencontre avec cette
écrivain. Quelle présence ! Parole forte que ce soit sur son travail
d’écriture, première partie de notre questionnement, ou sur les thèmes
récurrents dans ses livres : le corps avec ses rituels, ses odeurs ;
le monde rural. Nous aurions pu l’écouter encore si le temps n’avait pas été
compté.
Elle a lu elle-même les textes que nous avions prévus pour illustrer nos propos
et nous avons été ainsi frappés par son bonheur à dire les mots, sa gourmandise
pour les textes.
Merci à elle.
Un lien direct vers le film de cette séance : https://www.youtube.com/watch?v=wKsDZTlHTOM
Vous pouvez :
-
Consulter le programme de la saison à l’onglet programme
-
Suivre un grand nombre des conférences passées (dont vous trouvez la
liste dans l’onglet Archives du site), grâce à
notre chaîne YouTube « Atelier lac » (lien
à la page enregistrement du site)
Rencontre du 18 novembre 2023 avec
l’écrivain Blaise Ndala
|
|
De nombreuses personnes sont venues pour notre
rencontre avec Blaise Ndala le 18 novembre,
rencontre dans la programmation du festival «Plumes d’Afrique », ce qui a
augmenté notre public habituel.
Notre invité a visiblement captivé par sa parole calme reflétant son honnêteté,
la conviction qui a guidé son choix de
thèmes pour ses livres.
Depuis son enfance où ses parents l’ont initié au
monde des textes, sa mère par le théâtre amateur, son père par le travail
d’imagination, il n’a cessé d’écrire, de noter, sans penser devenir
écrivain publié. C’est l’intervention d’une tierce personne qui l’a conduit à sa
première publication J’irai danser sur la
tombe de Senghor (2014). Par son choix de narrateur, en particulier
l’enfant soldat dans Sans capote ni
kalachnikov (2017), il a voulu dire les événements à hauteur de quelqu’un
qui les vit, en réaction contre le discours convenu des médias ou de certaines
organisations dites humanitaires. Des personnes réelles participent à
l’intrigue, comme le jeune Mobutu alors journaliste ami de Lumumba qui donne
une fête dans Dans le ventre du Congo (2021) où
transparait toujours chez l’auteur l’amour du rythme de la rumba
congolaise ; du foot aussi !
Lien vers l’enregistrement particulier de cette rencontre : https://youtu.be/MZkw9A5BQW0