Prochaine rencontre le 18 janvier 2025, Françoise Gaudin présente :
Julien Gracq : Un balcon en forêt, ou le brouillage des repères.
Présentation :
Après le scandale causé par son refus du prix Goncourt en 1951, Julien Gracq
décide de présenter « sa drôle de guerre ». Le récit est rejeté par
la critique qui y voit le nième récit de guerre
au même titre que Le Désert des
Tartares. Mais on peut voir le texte tout autrement. Si Un balcon en forêt présente bien
l’attente d’un ennemi invisible, il peint aussi, au sein de la forêt ardennaise
une période heureuse et un cheminement énigmatique. C’est cette oscillation
entre réalisme et onirisme qu’on essaiera de mettre en lumière.
Pour (re)écouter la
conférence du 23 novembre consacrée à l’œuvre de Jonathan Coe, avec Politique et familles
comme thème grâce à notre chaîne YouTube en utilisant
ce lien : https://youtu.be/ZBX-XuGhmuI
Notre auteure invitée cette saison est
Marie-Hélène Lafon que nous
recevrons le 15 mars 25. Nous en sommes heureux et enthousiastes !
Vous pouvez :
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Consulter le programme de la saison à l’onglet programme
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Suivre un grand nombre des conférences passées (dont vous trouvez la
liste dans l’onglet Archives du site), grâce à
notre chaîne YouTube « Atelier lac » (lien
à la page enregistrement du site)
Rencontre du 18 novembre 2023 avec
l’écrivain Blaise Ndala
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De nombreuses personnes sont venues pour notre
rencontre avec Blaise Ndala le 18 novembre, rencontre
dans la programmation du festival «Plumes d’Afrique », ce qui a augmenté
notre public habituel.
Notre invité a visiblement captivé par sa parole calme reflétant son honnêteté,
la conviction qui a guidé son choix de
thèmes pour ses livres.
Depuis son enfance où ses parents l’ont initié au
monde des textes, sa mère par le théâtre amateur, son père par le travail
d’imagination, il n’a cessé d’écrire, de noter, sans penser devenir
écrivain publié. C’est l’intervention d’une tierce personne qui l’a conduit à
sa première publication J’irai danser sur
la tombe de Senghor (2014). Par son choix de narrateur, en particulier
l’enfant soldat dans Sans capote ni
kalachnikov (2017), il a voulu dire les événements à hauteur de quelqu’un
qui les vit, en réaction contre le discours convenu des médias ou de certaines
organisations dites humanitaires. Des personnes réelles participent à
l’intrigue, comme le jeune Mobutu alors journaliste ami de Lumumba qui donne
une fête dans Dans le ventre du Congo (2021) où transparait
toujours chez l’auteur l’amour du rythme de la rumba congolaise ; du foot
aussi !
Lien vers l’enregistrement particulier de cette rencontre : https://youtu.be/MZkw9A5BQW0